Club de lecture commune

J'ai beaucoup aimé. On y découvre la suite de l'histoire du point de vue de son fils, Benjamin. Comment il se reconstruit après le drame. Comment il cherche à définir son identité, dans son rapport aux femmes, à la vie... Etant donné que c'est un personnage moins "original" que Dina (disons, moins tordu par moment ), c'est plus facile d'accrocher à ses pensées, ses réflexions. La thématique de l'héritage est vraiment traitée de manière intéressante. Benjamin est très influencé, dans tout ce qu'il fait, par les actes de sa mère (jusque dans sa conception des rapports sexuels - il a cette croyance, par exemple, que coucher avec quelqu'un, c'est forcément avoir des vues criminelles sur cette personne). Enfin, bon, je vous conseille de le lire si vous avez apprécié Le Livre de Dina !

Je n'aime pas. Je n'ai aucune envie de continuer et de lire la suite.
Je n'aime pas le style, cette écriture hoquetante, avec ses répétitions, tous ces points à la place de virgules.
Je ne trouve pas vraiment d'intérêt aux personnages, et je n'arrive pas à m'attacher à eux. Dina est tellement incompréhensible pour moi, ni touchante ni intéressante. Je ne me rappelle pas avoir déjà ressenti une telle absence, une telle froideur envers un personnage principal.
Et je n'aime pas les lenteurs, les méandres de l'intrigue, toutes ces informations qui ne font qu'accroître mon incompréhension. J'ai l'impression d'avoir lu 160 et de n'en avoir pas retiré grand'chose.
Et pourquoi toutes ces citations bibliques en tête de chapitre?

J'ai lu de mauvais romans, et ce n'est visiblement pas le cas du Livre de Dina. Il n'est juste pas pour moi.

Globalement, j'ai apprécié.

Justement pour ce personnage invraisemblable qu'est Dina ; elle a ce côté libéré des normes, très rustre, cruelle, et perdue. Ca m'a change des personnages féminins toujours mignons et positifs.

Mais je comprendre mille fois qu'elle puisse ne pas intéresser, comme ça a été le cas pour Celiska.

Complètement agacée par deux choses dans les ouvrages: Léo, et les métaphores chevalines. Le premier parce qu'il m'a agacé dès son apparition, tant l'évidence de "oh Dina va tomber amoureuse et ça va mal se finir", j'ai senti dès le départ que ce serait le point "culminant" du dernier roman, ça m'a gonflé. Et les métaphores chevalines toutes les dix pages, c'est bon quoi...

Au-delà de ça, je ne dirais pas que c'est un chef d'oeuvre à lire absolument, mais c'était une petite lecture agréable, bien que le dernier livre m'ait déçu pour tout ce qui concerne Léo (et ravi pour tout ce qui concernait Niels et le voyage à Bergen).

En effet, c'est un personnage tellement atypique que je comprends qu'il puisse laisser froid. Moi j'ai vraiment apprécié Dina pour son côté dérangeant justement, qu'on a peu l'habitude de voir dans des personnages féminins en littérature.
Par contre je suis d'accord avec toi Julie sur le fait que bon, le personnage de Léo... C'est un peu prévisible cette histoire. Il m'a un peu saoulée d'ailleurs, avec son côté "moi je n'ai pas d'attaches", il en devenait un peu vide, comme s'il n'était là que pour servir la nécessité de l'intrigue.

Je suis très mitigée, surtout parce que jusqu'au bout, je n'ai pas réussi à savoir si j'appréciais le personnage principal. Je garde un grand malaise de certaines choses qu'elle fait, les meurtres, entre autres. À un moment, dans le dernier livre, j'ai pensé qu'elle avait tué Jacob par compassion et je pensais pouvoir l'accepter jusqu'à ce qu'elle tue Léo. Là, ça m'a fait froid dans le dos. Puis, elle a clairement poussé Niel à se suicider. Elle savait ce qu'elle faisait. Ce que j'ai aimé, c'est sa compassion pour Stine. Elle lui a vraiment sauvé de la misère et du déshonneur. Par contre, on peut croire qu'à sa façon, elle est juste dans ses décisions, comme maîtresse de la maison, mais je trouve ça vraiment hypocrite parce qu'elle tue sans remords. Elle n'a aucun scrupule quand ça touche les hommes, une vraie veuve noire. Elle est trop dure comme femme, ne se préoccupe pas beaucoup des sentiments des autres si ça ne l'arrange pas et ne fait qu'à sa tête. Elle n'est pas malléable. Je l'ai détesté dans sa jeunesse. Je l'ai trouvé vulgaire et gamine au possible. Je l'ai trouvé insupportable.

Je n'ai pas vraiment apprécié le livre 1 et la moitié du livre 2 à cause de ça. Le livre 3 était mieux. J'ai aimé la voir amoureuse, je me suis dit que ça la changerait un peu, mais la fin a tout gâchée, malgré que ça se tient. Ça reste Dina, mais ça m'a douchée salement et je n'ai pas éprouvé de compassion pour elle. Je n'ai éprouvé qu'un malaise. Je me suis même demandé si elle était capable de tuer son fils parce qu'il a tout vu. Ça m'a perturbée.

J'ai aimé aussi le texte en italique où elle parle. C'est là que je l'appréciait le plus et où je trouvais beaucoup de poésie et de compréhension du personnage.

Ce qu'il me reste, au final, comme sentiment, c'est un gros malaise. Je n'ai pas pu m'attacher à Dina alors c'est difficile d'apprécier le livre. Elle ne m'a pas émue. Son geste de la fin a tout changé. Parce que pour les deux autres "meurtres", j'arrivais à lui trouver une excuse. Pour celui-ci, non, malgré que je comprends. Elle s'est sentie délaissée, lésée et trahie. Je pense que si elle avait été plus douce, plus gentille et que j'avais éprouvé de l'affection pour elle, j'aurais peut-être accepté son geste, mais là, ce n'était pas du tout ça. Franchement, c'était une lecture fort divertissante, mais très perturbante dans mon cas.

C'est drôle, parce que moi, globalement, j'ai plus apprécié le livre #3. Léo ne m'a pas dérangé. Le fait que Dina soit amoureuse, enfin, me l'a fait devenir plus humaine. J'avais moins l'impression d'être face à un être cruel dépourvu de sentiment et complètement têtue et froide. J'avais enfin l'impression de la comprendre. Je n'ai pas vu venir la fin, j'ai crû jusqu'au dernier moment que le drame se jouerait avec son fils. Qu'elle le tuerait accidentellement ou quelque chose du genre.

C'est aussi ce que j'ai ressenti concernant Dina.
J'y ai réfléchi et je ne lirai pas les deux autres livres de la trilogie. Déjà parce qu'il semble, d'après vos retours, que ce que je n'ai pas aimé reste constant jusqu'au milieu du livre trois, où ça empire ou ça s'améliore selon vos points de vue, mais aussi parce que je n'aurai jamais fini avant le choix du livre suivant. J'y reviendrai sans doute dans quelques temps, quand la motivation sera revenue, et si mon opinion change je vous la partagerai. Mais là j'ai hâte de passer à autre chose

Le personnage de Dina tient tellement toute la trilogie que c'est quitte ou double, je pense