présentation

C'est ma muse, ce petit bout de femme.

J'adore me laisser intimider par celle qui sait ressusciter le passé oublié de mes premiers émois. Elle donne avec parcimonie comme savent le faire ces femmes séductrices, prédatrices dont je fus souvent la proie consentante. Mais ici l'hésitation n'est pas feinte. D'elle émerge une envie plus profonde, freinée par l'écueil de la lassitude qui affleure déjà. Alors autant louvoyer le temps de la traversée qui nous y échouera.

Offrir ses lèvres avant d'hésiter puis d'accepter au sud-est. Contenir l'émotion de la main fraîche hors du temps chez moi au sud-ouest. Dévoiler un peu avant de guider ma main dans la nuit transparente du cabanon à l'ouest. Le vent qui naît de nos désirs nous précipitera, à moins qu'un jour ils ne s'accordent.

Depuis 40 ans, ma vie est ainsi faite que sans ces amours elle n'est pas. Autant l'écrire puisqu'elle aime et donc me voilà.

Pierre

Je me réponds à moi même. Etre le seul qui n'ait pas été salué en retour m'attriste.
Maintenant au moins je ne verrai plus le zéro.
Bonjour p.

Hello !
Désolée mais peut-être ton message est-il passé inaperçu (surtout en été, ou pas mal des membres régulièrement là sont en vacances, il y a souvent un petit passage à vide)
Bienvenue.

Bienvenue Pierre !

En écriture, on se répond toujours un peu à soi même.

Bienvenue

mon pauvre en effet il semblerait que ton message de présentation se soit transformé en message de dépression.
il est passé inaperçu c'est sur, vu la date le forum était plutôt calme, mais il l'est encore plus maintenant me semble t-il
il y a t-il seulement un moyen que tu pardonnes aux circonstance plus qu'aux acteurs de ce site cette bévue ?

Pardonner !
Je pourrais vous dire que la terrible crise sanitaire, inattendue par son ampleur autant que prévisible par nos agissements, cette terrible crise envahissant nos êtres aurait pu excuser l'absence d'élégance dont je croyais cet espace rempli.
Je pourrais aussi jeter la pierre à ce délicieux répit de liberté ensoleillée, où beaucoup d'entres vous choisirent de lézarder sur les rivages de sable chaud voire sur les berges d'herbes d'un lac à flanc de montagne plutôt que d'accorder la moindre d'importance aux états d'âmes d'un vieux jeune homme.
Il n'en est rien puisqu'au plus profond de moi-même, sous la surface de la petite gêne née de ce que l'on pourrait appeler un four, je ne vois trouve aucune rancœur. Mieux encore je ris deux fois: la première en relisant la réponse à moi-même, la deuxième en constatant que malgré ces circonstances me voilà accueilli.

Bien à vous.

tu sembles avoir un tour de mots comme j'aime bien ! dommage que seul un "p" te "représente" en pseudo , met au moins un avatar dans ton profil !
et puis en effet bienvenu a toi , profite du vide pour le remplir, de ta plume, ton style et tes histoires si tu en as. Bref tes mots. Tes écrits.
La période est étrangement calme ici mais il est dit certaines plantes vivaces ne meurent jamais tout a fait.
Demain sera autre chose il reste simplement à en être convaincu.

L’élégance de cet endroit n’est pas facile d’accès aux âmes qui ne font que passer - vaut mieux en rire qu’en pleurer, et d’ailleurs pour ma part, j’ai appris à rire de ceux qui en pleurent. C’est triste, je sais, les choses changent, les gens partent et meurent.

Heureux ceux qui ont encore quelque chose de beau à découvrir !..